Reporters Without Borders is joining 19 other human rights groups in a daylong campaign for Hong Kong journalist Ching Cheong, whose trial is due to open in Beijing in the next few days. The signatories of the appeal are calling for the international community to react in support of this principled journalist who has been wrongly accused of spying and has been held in custody by state security in Beijing for the past 15 months. You can see the appeal launched by his wife, Mary Lau, on www.visual-artists-guild.org. Reporters Without Borders today sent a letter to President Hu Jintao with a copy to the Chinese ambassador in France.
Mr Hu Jintao President of the People's Democratic Republic of China C/o Chinese Embassy 11, avenue George V 75008 Paris Paris, 20 July 2006 Dear Mr President, Reporters Without Borders wishes to draw your attention to the plight of Hong Kong journalist Ching Cheong.
Ching Cheong has been accused of spying by your government, after being arrested in Guangzhou in April 2005. The Chinese foreign ministry announced on 31 May 2005, that the correspondent for the Singapore daily Straits Times had confessed to being a spy in the pay of foreign agencies. The management of the Straits Times said it was shocked by the accusations. His wife, Mary Lau, said that he had fallen into a trap laid by a third party when he tried to obtain recordings of secret interviews with the reformist ex-prime minister Zhao Ziyang. Ching Cheong's trial is due to open in Beijing in the next few days. He faces the death penalty. Despite the serious espionage charges, your government has not produced any concrete proof against him. The procedure has been marked by numerous irregularities, in violation of the criminal code. Today, journalists will gather in around ten capitals to call for the immediate release of Ching Cheong. Our message is clear: "There is no evidence against Ching Cheong. Release him". I trust you will take these comments into consideration, Mr President. Robert Ménard General Secretary
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CHINE
"PAS DE PREUVES, LIBEREZ CHING CHEONG" Reporters sans frontières participe, avec vingt autres groupes de défense des droits de l'homme, à une journée de mobilisation en faveur du journaliste hongkongais Ching Cheong. Alors que son procès pourrait s'ouvrir dans les prochains jours à Pékin, les signataires de l'appel à sa libération appellent à une mobilisation de la communauté internationale en faveur de ce journaliste intègre injustement accusé d'espionnage. Ching Cheong est détenu depuis quinze mois par la sécurité d'Etat à Pékin.
Reporters sans frontières a adressé aujourd'hui une lettre au Président Hu Jintao. Une copie a été envoyée à l'ambassade de Chine populaire en France.
Monsieur Hu Jintao Président de la République populaire de Chine C/o Ambassade de Chine 11, avenue George V 75008 Paris
Paris, le 20 juillet 2006 Monsieur le Président, Reporters sans frontières souhaite attirer votre attention sur la situation du journaliste hongkongais Ching Cheong. Ching Cheong est accusé par votre gouvernement d'espionnage après avoir été arrêté en avril 2005 à Canton. Le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé, le 31 mai 2005, que le correspondant du quotidien singapourien Straits Times avait avoué être un espion à la solde d'agences étrangères. La direction du Straits Times s'est dite choquée de ces accusations. De son côté, l'épouse du journaliste, Mary Lau, a expliqué qu'il serait tombé dans un piège tendu par un intermédiaire alors qu'il tentait de récupérer des enregistrements d'interviews secrètes de l'ancien Premier ministre réformateur Zhao Ziyang. Le procès de Ching Cheong pourrait s'ouvrir à Pékin dans les prochains jours. Il risque la peine de mort. Malgré ces graves accusations d'espionnage, votre gouvernement n'a présenté aucune preuve matérielle. Et la procédure à l'encontre de Ching Cheong a été marquée par de nombreuses irrégularités, en violation du code de procédure pénale.
Aujourd'hui, dans une dizaine de capitales, des journalistes vont se réunir pour demander la libération immédiate de Ching Cheong. Notre message est clair : « Pas de preuves, libérez Ching Cheong. » En espérant que vous prendrez en considération nos remarques, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma très haute considération. Robert Ménard
Secrétaire général
-- Vincent Brossel
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